Communiqué des sections syndicales du lycée Victor Hugo.
Ce lundi 13 mars, en plein mouvement social contre la réforme des retraites, nous apprenons la suspension à titre conservatoire de notre collègue, Christine Gorce, enseignante documentaliste au lycée Victor Hugo de Marseille, convoquée pour avoir tenu une banderole jugée diffamatoire à l'encontre de sa hiérarchie.
Cette mesure s'inscrit dans une série de non-renouvellements et/ou suspensions (4 en tout) survenu.e.s en l'espace de 6 mois dans notre établissement : trois AED écartés à la fin de l'année scolaire 2021-2022 puis un AED suspendu cette année et en attente de commission disciplinaire.
Les personnelLEs ont également connu au début de l'année scolaire 2022-2023 une "enquête à 360 degrés" destinée à cibler les éléments jugés perturbateurs dans l'établissement, un lycée général et technologique anciennement "zep" alliant la grande difficulté sociale aux nouvelles formes de management autoritaire en vigueur.
La logique de censure et de mise au pas enclenchée sous le ministère Blanquer sous couvert de loyauté et d'obligation de réserve doit cesser.
Nous poursuivrons nos actions de soutien au respect du droit syndical dans l'éducation nationale et nous demandons la réintégration des personnels écartés dans leur poste.
Les personnelLEs du lycée Victor Hugo soutenuEs par les syndicats Sud éduc 13 et CGT éduc'