Le 7 janvier 2023, Lucas, un collégien de 13 ans, met fin à ses jours. Avant le suicide de Lucas, il y a eu les suicides de Doona (étudiante trans à Montpellier, septembre 2020), d'Avril (lycéenne trans à Lille, décembre 2020) ou encore de Dinah (lycéenne lesbienne et personne racisée à Mulhouse, octobre 2021) et d’autres. Ces suicides rappellent à chaque fois l’absence de moyens humains et financiers pour lutter réellement contre les lgbtiphobies. Les jeunes victimes d’homophobie et de transphobie sont 2 à 7 fois plus touché·es par le suicide que les autres jeunes. Face à ces drames, le gouvernement réagit peu, voire passe sous silence les causes des suicides. Tout comme le reste de la société, les discriminations anti-LGBTQIA+ gangrènent l’Éducation nationale et l'Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR). Les personnels subissent l’oppression hétérosexiste et les discriminations.
Le réseau d’extrême droite “parents vigilants” s’attaque aux personnels de l’éducation nationale et aux étudiant·es. Leurs militant·es utilisent massivement les réseaux sociaux et la fachosphère pour s’attaquer à des professeur·es, des syndicats. Ils n’hésitent pas à les mettre en danger en les exposant à la vindicte populaire. SUD éducation exige que la protection des personnels soit assurée, que leur lieu de travail ou leur adresse personnelle ne soient plus exposés sur les réseaux sociaux. L’extrême-droite est un danger mortel aussi bien pour les élèves que pour les personnels.
SUD éducation est aux côtés des personnels LGBTI de l’Éducation nationale et de l’ESR, pour lutter contre toutes les formes de discrimination LGBTIphobe et hétérosexiste, et appelle à se mobiliser à l’occasion des marches des fiertés, contre la haine, pour les droits LGBTI et l’épanouissement de tou·tes !
LES RENDEZ-VOUS:
Marseille le samedi 30 septembre à 14h à la porte d’Aix, place Jules Guesde.